On mange .... on dort... On mange ... on mange
Environ 3 petites heures de balade sous terre avant de passer derrière les fourneaux pour préparer la bonne Viande qui nous attend ...
Chapeau à nos cuistos pour nous avoir préparer les supers gigots d'agneau et de porc
Une magnifique aventure qui nous a apporté .....
... 2 nouveaux petit GIMP..eur
Après toutes les souffrances que nous leur avons fait endurer ...
2 fois ... Allez .. on y retournera ...
ou pas...
Léa tu peux être une adolescente fière de toi . Je pense que les jeunes filles de 16ans qui se tentent le souffleur on peut les compter sur les doigts des mains... Bravo...
Les jeunes filles merci d'être toujours présentes parmi nous , de nous soutenir et de venir sous-terre pour notre plus grand bonheur.
Mon trinôme du Joly , grand merci d'avoir utilisé la réchappe du Joly afin que je ne m'engouffre pas dans cette torpeur qu'est le souffleur ...
Et ça c'est bien CLAIR....
Le souffleur vécu par Léa et Stef
Nous rentrons dans la cavité à 11h. La descente se passe bien malgré des fractionnements plus longs que prévu. En effet la corde étant trop courte, je ne pouvais pas enlever le renvoi. De ce fait, je perdais du temps car il fallait réinstaller la poignée pédale pour enlever le renvoi et faire la manipulation. Heureusement qu'il y a certains fractionnements où ce n'était pas le cas.
Léa a galéré aussi mais n'a pas eu besoin d'utiliser la poignée pédale, sa longe était peut-être plus courte que la mienne.
Nous arrivons à -200 mètres en forme. Le méandre approche !
Là, deux longues heures de torture psychologique pour moi. Je ne m'attendais pas à avoir aussi peur. J'étais la dernière du groupe et c'était Léa qui était devant moi.
Elle avait plus de facilité que moi à franchir le méandre, même dans les endroits les plus vertigineux. Devant elle, c'était Arthur qui l'aidait lorsqu'il y avait besoin.
Plusieurs fois j'ai eu besoin de m'arrêter, souffler, pour ne pas perdre mon sang froid car le méandre me faisait trop peur. Je demandais alors à Léa de m'attendre.
Ce méandre n'en finissait jamais !!! Et la fin s'est avérée plus dangereuse, il ne fallait vraiment pas tomber ! A certains endroits, une main courante n'aurait pas été de trop. D'autant qu'avec tout ce passage, les pieds glissaient, c'était patiné comme en escalade.
Pour Léa c'était surtout la fin qui lui a fait peur. Il y avait un gros trou et il fallait y aller en oppo. "Si je tombais je mourrais". Arthur est venu nous aider.
On arrive enfin au bout de ce cauchemar, enfin on va voir les beaux puits et respirer.
Mais là, Lionel regarde sa montre et nous dit "ça fait 4h les filles, Nadège avait dit qu'au bout de 4h il faut faire demi tour. Moi je vous dis ça mais c'est vous qui prenez la décision."
Nous nous concertons alors avec Léa. C'est avec beaucoup de frustration que nous prenons sagement la décision de faire demi-tour à ce moment-là.
Arthur et Lionel nous raccompagne à notre demande sur la partie la plus délicate du méandre, que nous faisons 2 fois plus vite qu'à l'aller car les gars sont là pour nous aider puis nos chemins se séparent.
Ils rejoignent le reste du groupe et nous voilà mère et fille à rebrousser chemin.
Je me retrouve donc avec le kit et je suis Léa qui nous ouvre la voie.
"Dans le méandre de l'ankou tout se passe bien et je vois régulièrement des tâches blanches nous indiquant le bon chemin. Je guide maman jusqu'à la fin du méandre dans une grande salle où nous faisons une pause en mangeant et en buvant du thé. En reprenant la route, lorsque nous arrivons dans le méandre de l'absent, j'ai plus de mal à me diriger car il y a beaucoup moins d'indications que précédemment. Malgré cela, je cherche mon chemin en m'avançant tout en gardant en mémoire la marque de l'endroit précédent. Maman, paniquée de voir que je cherche mon chemin a peur, elle pense que nous sommes perdues."
En effet la fatigue étant là, j'angoisse vite et de plus je suis trempée, je ne peux pas envisager le fait d'être perdue, je veux juste sortir. J'ai des étincelles dans les yeux et le sourire à chaque fois que Léa me dit "c'est bon je vois une flèche noire". Elle est top cette petite, elle est trop forte, elle assure. Elle est là pour trouver le chemin et me rassurer.
La remontée se passe bien et tout en tranquillité pour Léa.
"Arrivée en haut d'un puits, je vois une main courante très aérienne pour sortir, ce que j'avais totalement oublié. Je me mets en poignée coiffée sur la main courante puis je me laisse pendre dedans et je me tire à la force des bras jusqu'à sortir et rejoindre la terre ferme un peu plus haut. Je m'aide aussi des barreaux qui sont sur le côté de la paroi. Malheureusement ça ne passe pas aussi bien pour maman qui a le kit, en plus de la fatigue et de la peur."
En effet, j'arrive sur cette main courante et je découvre un passage que j'avais totalement sorti de ma mémoire. Je suis en poignée longée mais je vois bien qu'il ne faut pas que je glisse sinon je vais voler et je n'en ai pas du tout envie. J'ai le kit entre les jambes et je vois bien ce qu'il faut faire, mettre les pieds de chaque côté de la paroi sur les barres en fer. Mais il y en a une plus difficile à atteindre et j'ai vraiment peur de tomber. Là, l'angoisse monte et je commence à pleurer. Je lâche toute la pression que j'ai depuis le début je pense, et c'est en pleurant que j'arrive à franchir le passage. Je rejoins enfin Léa qui m'attendait et me parlait pour me rassurer.
À partir de ce moment-là à chaque début de corde rencontré on se dit "ah c'est la corde de Rémi", ce qui sous entend c'est la corde de la sortie. Et à chaque fois ce n'est pas ça mais on ne lâche rien. On fait une escalade dans un méandre sur plusieurs mètres (selon moi-sur 2 mètres selon Léa) en suivant des flèches puis on arrive enfin à une corde avec un kit à côté. Là aucun doute c'est la corde de sortie.
On monte jusqu'à la grille que Léa n'arrive à pas ouvrir. Je la rejoins et elle me demande d'appeler sa mamounn. Par contre il y a du réseau. Nadège répond et vient avec le reste de son groupe nous accueillir.
Au total on aura passé 11h sous terre, 4h jusqu'au bout du méandre, 7h à remonter (avec une demi heure pour manger environ).
Nous sortons contentes d'avoir réalisé tout cela et nous nous disons que c'était la bonne décision de faire demi-tour là où nous l'avons fait. Physiquement nous sommes encore bien, mais il est déjà 22h. Une douche, un repas et au lit !
A charge de revanche pour ce souffleur et voir enfin la rivière !
Voyage au Colorado
Randonnée dans le Colorado provençal de Rustrel
Sur les sentiers des ocriers, parmi de magnifiques cheminées de fées de différents tons d’ocres et de blancs, nous avons suivi dans un premier temps l’itinéraire classique mais très beau, bondé de visiteurs, pour nous éloigner ensuite et atteindre la croix de Cristol sur les crêtes à travers une magnifique forêt de pins.
Les aventures du club des 5 par Océane
J’ai l’impression que cette sortie a débuté la veille au
soir déjà, lorsque les commentaires sur le trou du Souffleur ET les
négociations acharnées sur l’horaire de départ battaient leur plein. Il faut
dire que Nadège est plutôt tenace face à des négociateurs de renom. Et oui, deux
argumentations se font face : « le sommeil, c’est sacré et se lever
trop tôt risque de nuire au bon déroulement de la journée » Vs « le
respect du rythme physiologique de notre corps ». On finit par tomber
d’accord pour prendre le petit-déjeuner à 08h00 afin d’être équipés et prêts à
partir du gîte à 09h00. Objectif : 09h30, première entrée dans le trou.
07h30 : Réveil. 08h00 : Petit-déjeuner. Puis
l’inertie débute… et se poursuit… et se poursuit… Allez 10h00, on opte pour une
collation car le départ se profile presque à l’horizon J
Le cheminement dans le village jusqu’à l’entrée du trou du
Souffleur est rapide, le soleil brille, la température est très agréable… on
hésite même à pique-niquer au bord du trou avant le départ (je plaisante
Nadège J).
On se retrouve donc tous autour de la chèvre qui surplombe le départ du
Souffleur, accompagnés par le groupe. Ça y est, on y est… il ne reste plus qu’à
équiper la première partie pour accéder à l’équipement fixe. C’est Rémi qui se
lance et est le premier a passé l’entrée du souffleur à 11h00… on est quasi bon
dans le timing ! J
Julien s’engage en second, je lui emboîte le pas suivie
d’Arthur, Léa et Stéph ; puis Lionel qui ferme la marche.
Dans l’euphorie de cette première sortie avec le club, le
cheminement jusqu’aux méandres me paraît défilé ; malgré quelques hésitations,
notamment à une bifurcation avec notre ouvreur, Rémi mais qui permet
facilement, rien que par sa taille, de définir l’accès à ne pas emprunter J
Nous nous engageons donc dans les méandres. On en a
tellement entendu parler de ces méandres, que je me demande vraiment ce qui
nous attend… au final, ils ne sont pas très étroits mais majoritairement
aériens. Je suis vraiment rassurée que ce soit Rémi devant ! Techniquement,
vu sa carrure, s’il parvient à se glisser dans une étroiture, j’imagine que je
pourrai aisément en faire de même (on se rassure comme on peut). Ju et moi
suivons plutôt sagement le guide, et même lorsqu’il décide de faire des pauses
où il paraît réussir à réaliser de micro-siestes bien installé entre deux
parois. Arthur et Lionel encadrent Léa et Stéph juste derrière nous.
Ça y est, nous voyons la fin des méandres avec quelques obstacles
très aériens pour lesquels Arthur et Lionel sont aux petits soins avec Steph
qui appréhendait ces passages nécessitant un engagement certain, mais pas
d’inquiétude « si tu glisses, ton corps s’écarte et tu ne peux pas tomber
jusqu’en bas », c’est donc ça que l’on appelle l’instinct de survie et les
réactions inconscientes du corps.
Nous voilà donc tous les 7 au départ d’un enchaînement de plusieurs puits amorçant
notre passage approximatif de -200 à -600, rien que ça ! On maintient
l’ordre d’engagement, mais lorsque je me dirige vers le second fractio, Lionel
m’avertit qu’ils vont raccompagner Léa et Stéph sur la première partie des
méandres afin qu’elles puissent ensuite effectuer la remontée toutes les deux.
C’est parti pour un enchaînement de manipulations identiques
et de « libre » durant un très long moment. A force de répéter les
mêmes gestes, on en vient à se demander si l’on a bien installé notre
descendeur avant de toucher notre longe courte pour la décrocher… enfin, on
reste attentif et on descend, on descend, on descend aux rythmes des échos lancés
par Rémi ; et rapidement rattrapés par Arthur et Lionel qui commencent à
très bien connaître le méandre.
Au moment de s’engager dans le dernier puit, le P114, je
râlouille un petit coup à Julien sur la longueur de la descente (et oui, on n’a
pas l’habitude de telles distances, et puis mon estomac commence peut-être un
peu à se manifester aussi hi hi) et lui fait part de mes interrogations sur la
remontée à venir. Toujours bienveillant, il m’assure qu’il restera avec moi si
je ne veux pas descendre plus bas… quoi ? Alors là, hors de
question !!! Je veux bien râler un petit peu mais on n’a quand même pas
descendu quasiment 300m de puits pour s’arrêter à une centaine de mètres
au-dessus de la rivière !!! J
On continue et puis pour la remontée, si jamais le corps faibli, le mental
prendra le relai !
L’ensemble des puits étaient juste impressionnant et
magnifique mais cette dernière excavation… waouh ! Comment peut-on
imaginer autant d’espace, autant de circonférence à une telle distance sous
terre ? Les volumes sont ahurissants. La mélodie de la cascade qui nous
accompagne toute la descente est bientôt recouverte par celle de la rivière
dont on s’approche. Cette expérience est juste incroyable pour nous, tous
jeunes initiés. Et le ressenti est bien supérieur à ce que je suis capable de
vous transmettre par les mots, vous m’en excuserez.
Il est 17h40 et nous sommes tous les 5 au sol. Nous nous
dirigeons vers la rivière. N’étant pas équipés de bottes et appréhendant aussi
sûrement la longue remontée en chaussures de rando mouillées, nous laissons
Arthur, Lionel et Rémi s’adonnaient à l’exploration de la rivière en amont et
en aval, à la découverte du bivouac installé de l’autre côté, à la prise de
quelques poses pour les séances photo, à la « chine » de quelques
cailloux, et même à un peu de randonnée dans les reliefs montagneux s’étendant
au-delà de la rivière.
Durant ce temps, Ju et moi avons établi nos quartiers sur un
plat surplombant la rivière. On profite de ce moment pour manger, débriefer un
coup sur la chance que l’on a d’être là, se faire un thé pour se réchauffer
puis se préparer à repartir. On prévoit de prendre un peu d’avance sur la
remontée, les garçons nous rattraperont aisément après s’être restaurer. On les
voit arriver et leur prépare donc de l’eau chaude pour déjà prendre un café. Ils
décideront ensuite de faire chauffer et boire de l’eau de la rivière qui ne
doit apparemment pas être totalement pure vu les relents pétrolifères qu’ils
subissent durant toute la remontée.
/!\ Info inutile digestion J : pour ceux qui
consomment du foie de morue sous terre (oui, oui… certains font ça !),
l’arrosage d’une touche de citron permet apparemment de faire taire les
mécontentements de l’estomac.
Bon allez, ce n’est pas tout mais il faut remonter !!!
Chose promise, chose due : Ju se charge du kit étant
donné que je l’ai porté durant la descente (oui, c’était plutôt malin J). Et nous voilà parti
pour… pour remonter car on n’a pas envie de se projeter sur la distance à ce
moment-là je crois. Les puits sont bien fractionnés, ce qui nous permet
d’avancer de manière plutôt fluide, l’un derrière l’autre, de fractio en
fractio. Lorsqu’une remontée est un peu plus longue, j’en profite pour faire
des micro-pauses relax bien assise dans mon baudrier, suspendu au fractio. Au
bout d’un moment, on se retrouve sur un même palier avec Ju et il tente
d’estimer notre avancée. Et c’est à ce moment-là, que j’ai été le pire binôme
de l’histoire… quand à « On doit avoir fait à peu près la moitié de la
remontée totale, non ? », j’ai répondu « ooohhh non, je ne suis
même pas sûre que l’on soit sortie du P114 » ! Ok, Ok… Oubliez moi
quand vous cherchez du soutien (et aussi quand vous souhaitez vous
repérer ! J).
Remplis d’interrogation sur notre ascension, nous
poursuivons immédiatement ; et remontons sans s’arrêter jusqu’à l’entrée
du méandre. Dans l’avant dernier puit (enfin je crois), on entend le trio
infernal au loin. On commence à apercevoir leurs lumières. On sent qu’il se
rapproche… et puis plus rien ! On les a vraiment semés ???
Noooooon !!! Ils font juste une petite pause, peut-être histoire de
déguster encore un peu d’eau pétrolée ou bien de savourer un reste de foie de
morue. Durant l’ascension du dernier puit, Ju a toujours le kit et moi, j’ai un
peu soif ; même vraiment soif. Mais bon, je ne vais pas le faire s’arrêter
pour ça, il y a ce qu’il faut juste à côté de moi : un sublime petit
bassin d’eau translucide au pied d’une cascade qui repart en chute d’eau tout
aussi impressionnante quelques mètres après. Je me penche, approche
délicatement mes lèvres de la surface étincelante de l’eau et puis finis par
mettre la moitié du visage dans l’eau en buvant. Ce qui, vu d’en haut, fera
bien rire Ju !
Nous sommes donc, tout contents, arrivés au bout de cette
succession de puits. Et nous voilà aux portes du méandre !
On décide de s’arrêter dans un petit renfoncement qui nous
permet de nous asseoir tous les deux plutôt confortablement pour manger un bout
avant de terminer la remontée. On sort nos restes de salades de riz/pâtes, nos
collations, un peu d’eau (et oui, il en reste dans les gourdes du coup). C’est
là que l’on pense très fort à Steph qui nous apporte beaucoup de satisfaction
avec sa délicieuse salade, et puis on espère qu’avec Léa, elles ont déjà
rejoint le reste du groupe à l’air libre.
On ne s’éternise pas là car il faut poursuivre pour ne pas
sortir trop tard, ou trop tôt… On ne sait pas ! Même si la fin du cheminement
pour sortir n’est qu’une banale formalité, n’est-ce pas Lionel ?! Comment
tu m’as dit déjà ? « Une fois les puits remontés, arrivé au méandre,
il ne reste plus rien, c’est rapide ! » … Bon … je ne commenterai pas
cela car ça m’a quand même bien motivée tout le long du retour.
On passe plutôt « rapidement » le méandre. En tout
cas, ça me paraît plus rapide qu’à l’aller. Et puis on continue, on continue
et… tout à coup, on aperçoit Lionel qui arrive derrière nous. Ses deux compères
sont un peu plus loin. Nous ne les verrons pas avant de poursuivre. Il s’assure
que tout va bien pour nous et s’installe « confortablement » en
attendant de reformer le trio.
On poursuit puis arrive dans le fameux méandre de
l’absent ! Et là, c’est le trou ! On ne reconnaît pas, on ne se
repère plus, on cherche brièvement à droite, à gauche, au-dessus… en
vain ! Impossible de reconnaître quoi que ce soit ! On entend au loin
(mais vraiment loin en fait) notre trio sauveur J Lionel étant le premier du
trio, on décide de l’appeler… bon, ce put*** de début d’extinction de voix
ajouté au grondement sourd de la cascade qui évolue plus bas et à l’éloignement
laisse sans réponse mes « SOS » faiblards. Tant pis, on va poursuivre
par étape. On repère 2 flèches qui ne nous rappellent absolument rien. Mais
bon, ça se tente ! Je reste en bas du surplomb en attendant que Ju aille
vérifier s’il reconnaît quelque chose par ici. Victoire ! On a trouvé le
chemin et on se remet en route !
C’est parfois étroit, souvent humide, de temps en temps
aérien. On rejoint une corde qui nous permet de remonter un des derniers puits,
puis à nouveau un cheminement pédestre (ou semi aquatique, je ne sais pas
trop). Et puis, tout à coup, on reconnaît le kit laissé là par Rémi à la fin de
son équipement de départ. Terminé l’équipement fixe du souffleur, on est à
quelques mètres d’atteindre la sortie, de valider notre objectif, et de
retrouver les copains. Les garçons nous rejoignent pour cette dernière
remontée. Timing parfait !
Je m’engage en première et vois la grille ouverte.
« Ju ! La grille est ouverte, ils doivent nous attendre. Ils doivent
être là ! ». La sortie approche, je commence à sentir le courant
d’air… un dernier coup de collier et hop je passe la tête par le trou !
Devant : personne ! A droite : personne ! Derrière ; personne ! L A gauche : une
délicate attention fruitée conditionnée dans une mince combinaison cartonnée
nous attend, avec ses petits acolytes en verre nous permettant une céleste
dégustation source de chaleur et de récompense ! (et oui, on est jamais assez
poétique pour décrire le fruit du dur labeur de nos viticulteurs J)
Mais qu’est-ce qu’ils sont géniaux !!!
Je m’extrais du trou en m’asseyant sur le rebord en béton
pour finalement me laisser choir joyeusement dans l’herbe, face aux étoiles
tout en appréciant le moment en compagnie d’un délicat air frais, presque déjà
chargé de la rosée du matin…
C’est maintenant à Ju de retrouver la fraîcheur nocturne de l’extérieur,
rapidement rejoint par Lionel, Arthur et Rémi qui n’ont pas même le temps de
sortir du trou qu’un verre atterri subitement entre leurs doigts…
Ça y est, on l’a fait ! J
On est tous tout joyeux, on débrief un peu, on papote, on
rigole et puis… on commence à se refroidir vraiment. On décide donc de
rejoindre le gîte de l’ASPA.
Sur le cheminement retour, on retrouve Bastien, Nadège, et
Viviane qui venaient à notre rencontre ! Ils ont fait plusieurs allers-retours
en espérant nous accueillir à notre sortie, mais nous avons décidé de nous
présenter juste au moment où ils étaient partis se réchauffer un peu au gîte.
On a un grand sourire aux lèvres que l’on ne parvient pas à
décrocher, et ça… ça plaît à Nadège !
On ne vous remerciera jamais assez pour ce premier pied dans
la spéléo ! En espérant pouvoir rapidement remettre ça avec vous ! Pari
réussi les copains : on signe tous les deux au club J