Présents : Aleman N., Bes O. Essain R. et V. Geraud A. et Giromini J.
TPST : 12 h
Avec un peu de retard, le compte rendu de la sortie du 22 décembre au SP4. Nous sommes 6 bien motivés à en découdre avec ce gouffre qui nous nargue depuis un moment. Donc rendez-vous à 9 h à Belesta, préparation du matos et on décolle en direction du plateau. On se change à Belvis et on atteint l'entrée du trou à 12 h !! Cherchez l'erreur.
Quoi qu'il en soit, la cavité est équipée et on dévale rapidement les puits. Dès les premiers puits, nous savons que l'ambiance va être humide. En effet, l'actif coule et nous suivra tout au long de notre descente, juste de quoi garder la tête froide. Nous passons la trémie de -180 m en apnée de peur d'ébranler les blocs suspendus au-dessus de nos casques et nous filons rapidement vers les grandes salles du fond.
Nous nous installons dans la deuxième salle pour nous restaurer et une fois le ventre plein, nous équipons le P25 qui s'ouvre au bas de celle-ci. Au fond de ce puits, l'actif se perd au travers d'une grosse trémie sans espoir. Une diaclase très haute se remonte sur une dizaine de mètres pour buter sur un boyau descendant qui mériterait d'être creusé. Nous remontons et filons vers le troisième actif qui arrive d'une cheminée derrière un passage bas. Nous nous séparons en deux équipes: Arthur et moi équipons les puits vers l'aval pendant que le reste de l'équipe entame une escalade. On se rend compte rapidement que celle-ci a déjà était faite et l'équipe se rabat sur le grand puits remontant au-dessus du P25.
Pendant ce temps, Arthur et moi descendons les puits arrosées du fond et parcourons le méandre qui fait suite. Nous butons sur un rétrécissement impénétrable alors que l'actif se perd quelques mètres avant dans un petit pertuis sous forme de cascade. Quitte à être arrivé là, nous décidons de braver la douche pour voir si une suite existe au fond de cette machine à lavé. C'est Arthur qui s'y colle : 3 m sous cascade pour finalement s'apercevoir que la suite est également impénétrable. Au moins, il est bien rincé.
Lorsque nous revenons dans la grande salle, Jocelyn et Rémi poursuivent l'escalade alors que Odile et Viviane prépare un petit café (toute allusion à une autre sortie ne serait que fortuite !). En furetant dans la salle, nous découvrons un petit départ entre des blocs. Nous sortons les pailles et entamons une désobstruction en règle. Nous sommes rejoint par les grimpeurs qui on remonté une quinzaine de mètre (ça continue à perte de led) et nous prêtent mains forte. L'étroiture vaincue nous livre une petite alcôve sans suite apparente.
Nous sommes trempés, frigorifiés, fatigués... nous décidons de remonter. Nous traversons les salles, la trémie instable puis viennent les puits... nous avons plus froid mais on est toujours trempés et fatigués. Les verticales s'enchaînent, et il y en a ! Finalement, nous retrouvons le soleil, ou plutôt les étoiles, vers minuit. Marche retour jusqu'à Belvis, on se change et l'on rentre jusqu'à Belesta où les discussions se finiront tôt le matin pour certains.
Le lendemain, Viviane et Rémi nous quittent. Arthur, Jocelyn et moi, toujours pas rassasiés, retournons sur le plateau attaquer une désob dans la perte du "Caille et colle" découverte une semaine avant. Nous faisons un feu pour nous réchauffer au fond de la doline ce qui nous vaudra un brouillard permanent. Coté travaux, plusieurs mètres cube de terre et de roche ont été extraites mais la suite est une trémie peu engageante.
Nous abandonnons le chantier pour prospecter un alignement de doline à l'autre extrémité du grand poljé. Deux d'entre elles s'avèrent intéressantes avec la présence d'un jolie sous-tirage contre parois. Pendant qu'Arthur et moi prospectons les flancs du vallon, Jocelyn s'acharne à la pelle et descend le niveau de quelques mètres. Le travail est à poursuivre....
2 commentaires:
On peut pas voir la vidéo à cause de la musique
J'ai modifié, j’espère que maintenant ça marche...
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