Sortie au papillon du 16 octobre 2010
En route de nouveau pour l’Ariège, direction le col du port d’Aspet a l’altitude de 1000 mètres environ ! Laurent et les deux freros Aragon sont déjà au lieu de rendez-vous, forcement a l’heure ou j’arrive, 23h30, ils sont déjà deux dans les plumes! Mais Laurent sort de son duvet et on papote une heure de plus autour d’un petit feu de brindille.
Le lendemain, 8h30, le vent souffle fort et froid sur le col et on déjeune malgré tout dans cette ambiance glacée !
Deux heure plus tard on est équipé au bord du trou pour notre petite exploration qui nous tardait a tous. Les puits s’enfile les un derrière les autres Laurent et moi en arrière et les deux avions de chasse tire devant pour rééquiper le puits de 40m avec une corde neuve …
On les rejoint ponctuellement au p40 en entrevoyant une luciole partir en bas de celui-ci puis on encape le reste de la cavité tranquillement pour ne pas s’épuiser a la descente !
La salle blanche ou tombe la cascade, le balcon pour récupérer un peu de matos, un bout de rivière, le carrefour de l’amont et puis la remontée de 150m de dénivelé de méandre et de puits légèrement arrosés !
Le point terminal de la foi dernière est là et nos deux compères aussi entrain de faire le plein de victuailles, on se pose donc pour une bonne collation ! Puis séparation en deux équipe de pointe Franck grimpe assuré par Fredo et Laurent et moi on continue la topo du dernier point de la foi précédente ! Pas de carnet topo et les trois feuilles de papier sont trop mouillée pour continuer, on s’arrête en haut de la deuxième escalade de Franck (un kit en place sur le dernier point topo).
On rejoint les autres sur un palier en bas d’une autre escalade d’une vingtaine de mètres à faire ! Le premier accu est vide il en reste un quasi plein, a moi, c’est mon tour de grimper avec les punaise DBZ pour consommer moins d’accus, j’en prend une ribambelle et quelques goujons. Mais pas asses de plaquette DBZ pour finir l’escalade, je mets quelques goujons pour pouvoir atteindre une petite margelle en dessous du pallier du haut de cette escalade ! Je perce le deuxième goujon pour faire un relai et pouf ! Plus de batterie !
Franc me rejoint en déséquipant l’escalade et puis m’assure pour que je passe en oppo pour rejoindre la tète de puits. Je plante deux dernier spits à la main pour pouvoir traverser avec le bout de corde qui me reste jusque derrière un virage pour voir la suite.
Evidement sa monte encore tout droit avec une escalade double de deux fois 5m,
Franck aperçoit une fourmi cavernicole, c’est peut être un signe que l’on se rapproche de la surface, enfin une belle première dans ces puits remontant ou l’ambiance aquatique est au rendez vous ! Nous n’étions pas trop de quatre pour cette sortie car cela nous a permis de répartir le poids du matos et de moins prendre la rouste sous terre ! Cela commence à faire loin les escalades mais quelle belle partie de plaisir des yeux et des oreilles dans cet amont de choc !
En bas ils se caillent, s’est long d’attendre quand on est mouillé et s’est une bonne tirée de 25m qui a pris pas mal de temps. Dommage que nous n’ayons pris qu’une sache a spit, ils aurais pu améliorer l’équipement du dessous en attendant. Ce sera pour la prochaine foi !
En redescendant Laurent remplace les amarrages alu par de l’inox et on se rejoint tous au carrefour (amont aval). Là Franck est pris d’une monstre envie, donc dépoilage et du temps on s’installe pour une brave soupe chinoise et un bon café de « gringo », fromage pain, tout y passe ! Bien réchauffé dedans, le froid nous gagne lentement par l’éxterieur et on reprend la montée qui une petite heure plus tard nous fait couler des gouttes !
Quatre heures pour sortir depuis le carrefour et a la sortie, une bonne bouteille de muscat de Gaillac nous tend les bras tendrement…Direction Massat, il est une heure trente du mat (TPST 14h30) la route tourne pas mal on se suit jusque le petit chemin du chalet de Laurent ! 10 minute plus tard quelques autres bouteille tombes, mais celle la non pas de fatigue !
Une bonne nuit de sommeil, quelques cafés de « gringo », une bonne douche au chauffe eau a bois requinqueront les quatre guerriers des papillons.
Un repas de chef coiffera le tout avant de se séparer pour rejoindre nos pénates.
Yves Le Masson, alias simboulet…
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