lundi 11 octobre 2010

sortie au papillon Laurent et Yves















Les papillons, sortie du samedi 25 septembre 2010 (TPST 12H).

Direction les papillons pour une sortie entre spéléos de pointe ! En effet, Laurent Lafon, un spéléo d’Ariège me téléphone au désespoir de trouver âme spéléo pour faire une pointe au papillon. Il y a environ un an nous nous étions retrouvé sur un camp autour du gouffre des papillons, l’envie de grotologie étant au maximum. Cette année de nouveau, nous voila pour une sortie escalade dans l’affluent que Laurent et Fredo on continué d’escalader au printemps sous des trombes d’eau !

On se retrouve chez Franck pour passer la nuit et au matin préparons le matos pour continuer l’escalade, quand on aperçoit la perfo on n’ose pas descendre a -500 avec un seul accu de peur de tomber en panne de jus ! Alors on se rend chez jean marc pour essayer d’adapter un accu de Laurent du même voltage que la perfo. Mais malheureusement mauvaise compatibilité ou erreur de branchement la perfo grille instantanément.
Plus de perfo on décide de descendre pour faire la Topo de deux escalades non topographiées et désobstruer un passage étroit dans un autre affluent.

On rentre dans le trou vers midi après avoir bu un bon thé et préparé un kit léger avec le matos topo, une sacoche à spits, une massette et un burin pour la désobstruction. La descente est tjs aussi agréable, les puits s’enchainent et bientôt on retrouve la rivière et son doux murmure. Laurent lutte tjs contre une « crève » mais il tient bon le bougre. On récupère du matériel près de la cascade, et on commence à remonter l’affluent une quinzaine de minutes plus tard. La première corde a été tonchée par les crues du printemps, il faudrait la changer.

L’impatience gronde, il n’y a pas bp d’eau dans le trou. Au point terminal de l’escalade précédente on va peut-être pouvoir passer sans perforateur et au sec.
On rejoint le dernier point topo et continuons la topo avec du matériel ultra sophistiqué qui prend les visées et la longueur en un seul clic. C’est quand même bien le progrès !
On arrête la topo sur la dernière plaquette de l’escalade précédente et on commence l’équipement d’une descente de 5 ou 6 mètres pour rejoindre le fond du méandre actif.
Il n’y a pas beaucoup d’eau et cela nous permet de remonter sans corde le méandre en opposition. Une trentaine de mètres plus loin, Laurent grimpe en libre sous la flotte et plante un spit pour équiper le ressaut. Une vingtaine de mètres plus loin, une escalade de cinq ou six mètres nous arrête dans notre élan. On peut apercevoir dans les dédales du méandre au dessus de l’escalade un peu de noirceur et on entend un écho de grandeur. On n’entend plus l’eau cascader et on peut penser que la suite sera moins verticale. A suivre…

On redescend à – 500 et nous nous ravitaillons près de la cascade. Une fois requinqués, on remonte jusqu’au méandre que Laurent n’avait pas fini de désobstruer. On se défait du matériel encombrant et de nos baudriers, et on s’engage dans le méandre étroit. Quelques cinquantaines de « ramping » plus loin, on dégage le passage à coups de massette et Laurent peut passer pour voir la suite. Un dizaine de mètres plus loin, une nouvelle escalade l’arrêtera. Il y a pas mal de chenilles à cet endroit, ça va peut-être intéresser Franck.
On remontera ensuite tranquillement dans les puits qui sont de plus en plus secs.

On sort de nuit, il fait un petit crachouillis dehors.

Sachant que le lendemain nos combinaisons trempées nous empêcheraient de revenir sur le lieu, nous décidons d’aller voir un petit trou à quelques kilomètres de là. A cinquante mètres du parking, en montant, nous tombons à nouveau sur le trou. Nous desescaladons les quatre mètres étroits et nous nous rendons à un endroit que j’avais désobstrué l’année passée. Le passage désobstrué est assez instable et un gros bloc nous empêche toujours de passer. Malgré des minutes d’effort, nous abandonnons et n’osons pas nous aventurer dans le passage étroit jugé trop dangereux. Nous sortons du trou et un courant d’air aspirant violant se fait sentir a la remontée du ressaut d’entrée Il y a quelque chose de grand la dessous mais la trémie donnera du fil à retordre ! (TPST ¾ heures)

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