samedi 27 décembre 2014

CR Si bémol 21-12-14

Présent : Stephane Maifret, Stephane Bourdoncle, Florence Guillot, Lionel Ruiz.

TPST : 8 heures

Le rendez-vous est donné au Saint Bernard à Vicdessos pour un petit café retrouvailles. Cela fait maintenant 2 ans que personne n'a remis les pieds dans ce trou.

Nous montons en direction du Port de Lers sans difficultés, la route est sèche et les premières plaques de neige apparaissent au dessus de 1500 mettre. Il n'y aura même pas besoin de raquette pour monter au trou car une croute épaisse de neige enrobe le pauvre manteau existant et supporte notre poids.
L'équipe passe l'entrée à 11 heure et enchaine la succession de puits jusqu'au départ de la "Première" désobstruée et explorée la fois précédente. La patrie qui suit est abominable, le boyau étroit est enrobé d'une boue visqueuse et généreuse en quantité. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous nous retrouvons tapissé de la tête au pied au point de ne plus reconnaitre ses appareils de remonté et de descente.

Avant d'arriver sur le dernier point topo tiré par Steph. M., à la base d'un puits, nous rencontrons une salle dans laquelle arrive une magnifique cheminée. Il serait intéressant de faire cette escalade! Un peu plus loin, nous réorganisons les kits et Flo et Steph. B. continuent la topo tandis que Steph. M. et moi traçons devant pour revoir le siphon et les escalades de la salle terminale.

A mon grand regret, les Ariégeois ne sont pas convaincus de la continuité des explorations dans cette partie. Le siphon est de dimension plongeable (1,5 x 2,5 m.) et un conduit semble démarrer sur sa gauche. Au beau milieu de la salle, une énorme cheminée remonte sur une trentaine de mètres et pourrait être un shunt du siphon… En amont de la salle, une arrivée d'eau (celle qui alimente le siphon) se jette d'un puits d'une vingtaine de mètres. Un palier à 5 mètres de haut est accessible et nous permettrait de mieux voir sa naissance malgré de forts embruns.
Après une courte pose repas, la décision est prise de se sauver de cet endroit froid et boueux. Il faut aussi remonter 2 kits de matériel retrouvés seuls au pied du puits d'accès et dont nous ne nous souvenions plus de leur existence. Les quatre compagnons s'extirpent difficilement de la partie de m…. et remontent tranquillement vers la surface. Sortie pour 20 h 30, nous finirons autour d'une bière chez Steph. M. à Auzat.


J'ai passer un bon moment, vivement le week-end prochain !!!

Comme on dit chez nous : "Fin d'chantier pour la journée"

En conclusion :

- L'accès au fond du trou commence à être vraiment pénible (étroit et boueux).
- Le trou est resté équiper pour que les Catalan puissent à leur tour revoir le fond et entreprendre (ou pas!) les explorations.
- Si la décision est prise de clôturer le trou, il faut déséquiper rapidement.
- Il n'y a plus de matériel au fond du nouveau fond. Au départ de la Première, il y a : Des batteries (cela dit en passant : Pas cool !!!) et du matos de désob (pied de biche, massette, 2 burins,...).
- Attention, la partie de l'ancien fond est encore équipé.
- L'équipement en place commence à se dégrader sérieusement. Il faut vite y retourner et prendre une décision.
- Tout le relevé topographique a été réalisé dans le trou. La synthèse est réaliser par Flo G. et Steph. M.




vendredi 19 décembre 2014

Avis de sortie Si Bémol 21-12-14

Bonsoir,

Pour des raisons météo, la sortie prévue le samedi 20 et reportée au lendemain, soit dimanche 21 décembre 2014…
Nous sommes à ce jour 4 personnes (3 Ariègeois et 1 SSP). Il nous manque du monde pour se mettre a l'aise dans les objectifs et le portage… alors venez venez mes enfants!!!

A peluche

jeudi 18 décembre 2014

Traversée de Chouroums Chaudron-Chaupins

Sortie dans les Hautes-Alpes dans le Massif du Dévoluy, le Dimanche 14 Décembre 2014.
1310m de Développement ; -309m. 

Présent : Anto, Marine, Raph, Mathilde, Isadora, Lionel, Viviane.

TPST : 7H30.


Nous voilà partie dans les Alpes pendant 5 jours avec Lionel pour aller voir les copains, Anto et Marine.

Dimanche 14 décembre, nous décidons d’aller faire une petite spéléo facile. Il s’agit d’une traversée sur le Dévoluy.
Marine et Raph ont déjà fait une partie de la traversée (Chaudron) le week end d’avant. Ils n’ont pas pu la faire en entier étant donné qu’il faut deux équipes pour pouvoir l’équiper de chaque côté.
Samedi soir préparation des kits.
Chaudron est entièrement broché. Il nous faut une quarantaine de mousquetons pour cette partie, pas plus pas moins, selon les indications que l’on a.
Pour Chaupin, on n’a aucune indication. On suppose qu’il est également broché vu que c’est une classique. On compte environ 25 amarrages.
Ok. Bon maintenant les cordes... Qu’est ce qu’on prend ? Beaucoup de réflexion. On prend des 70m, des cordes d’alpinismes, tout ce qu’on a. On fait un rapide calcul. Ca devrait être nickel avec l’enchainement des puits...
Au final, deux kits pour chaque entrée.

Ca y est dimanche matin départ prévu 9h. Bon on ne change pas une équipe qui gagne, ça sera départ 11h. Le réveil c’est dur parfois...
Il faut compter une heure de voiture avant d’arriver sur site.
Nous partons explorer le Dévoluy à 7 compères : Anto, Marine, Raph, Mathilde, Isadora, Lionel, Viviane. Sans oublier Madame La Pluie qui a eu la gentillesse de s’inviter lors de la marche d’approche.
On s’équipe et on commence à s’avancer vers la première entrée, Chaudron, celle que certains d’entres nous connaissent. Après une heure de marche et bien trempés, nous déposons les deux premiers kits d’équipement.
Et là, la grande question qui nous taraude depuis la veille quelles sont les deux équipes. Personne ne se prononce. Bon, pas facile de se quitter. On décide de prendre chacun nos kits perso et d’aller chercher l’autre entrée, Chaupin, ensemble.
Et c’est parti sous la pluie, le vent et le froid, à sortir la carte IGN et la topo pour essayer de s’orienter. Tiens on ne serait pas en Patagonie ?! Non c’est le Dévoluy !!!
Après une demi-heure de recherche, Alléluia, Lionel et Marine l’ont trouvé !!! Ce fût assez rapide.
Bon, on revient à notre question principale. Au bout d’un quart d’heure ou plus, les équipes sont formées grâce à Marine qui a bien voulu prendre cette responsabilité...
Chaupin sera équipé et descendu par Marine, Mathilde, Anto et Raph.
Chaudron sera foulé par Isadora, Lionel et Viviane.
Allez à plus les copains, on se retrouve au fond pour manger ensemble dans disons 2 heures, c’est-à-dire vers 16h30.

Lionel, Isa et Viviane repartent vers Chaudron. On arrive à retrouver l’entrée malgré le brouillard.
Allez on s’équipe vite et on va se mettre au chaud dans le trou... On est déjà mouillé jusqu’aux os. Heureusement qu’il s’agit d’une petite traversée.
Lionel se lance dans l’équipement. C’est parti pour un P13, suivi d’un autre P13 puis d’un P20. On avance à une vitesse folle. Sûr on va arriver avant les autres...
Nous arrivons dans un méandre. Ben mince c’est par où la sortie. Bizarre, il y a des spits mais plus de broches. Ca ne doit pas être par là sur. Isa descend le méandre en faisant des aller-retour et c’est gagné.
On continue notre folle ascension. Isa passe à l’équipement : « P 30, ok. Ah m...., Lionel il n’y a pas assez de corde pour aller au fond !! »
« Ah bon ben il manque combien ? »
« Ben 20m ».
Bon ben passage de nœuds. Lionel décide quand même de remonter les puits précédents pour essayer de gagner de la corde. Le passage de nœuds se fera à une dizaine de mètres du sol.
On décide de faire la pause repas. De toute façon pas besoin de se presser, il ne nous reste pas assez de corde pour descendre tout en bas. Un peu dégouté !
On décide de continuer un peu pour au moins aller voir les deux P10 qu’on ne peut pas équiper.
Lionel décide de se lancer dans la désescalade du premier puits. Mais ça passe. Allez courage les filles.
Deuxième P10, ben on se le tente. Arrêt à 5m du sol, ce  n’et plus possible...
 « Bon ben Fais c.... ! »
Lionel décide d’appeler quand même l’autre équipe. On les entend. Ils viennent d’arriver au point de rendez-vous.
Heureusement qu’il y a une corde en fixe qu’il nous lance pour qu’on puisse les rejoindre.
On aura réussi. On se sera retrouvé 4 heures plus tard dans la galerie J.M.J. ...
De leur côté, l’équipe Chaupin a également guenillé : pas assez de corde....
On ne s’éternise pas trop et chacun repart de son côté. Il fait froid.
On repart avec Lionel. Isa attend que les autres remontent le puits pour pouvoir réinstaller la corde en fixe.
On arrive dans une salle magnifique, immense, la salle de l’Air Libre. Le top.  On commence à remonter le premier puits qui flotte un peu... La deuxième longueur mouille encore plus. Dommage, on avait presque réussi à sécher...
On arrive dans un méandre plutôt très étroit avec un peu d’eau... Hum je sens qu’on va s’amuser.
Ca y est on est sorti du méandre. Lionel retourne en arrière pour aller retrouver Isadora et l’aider avec son Kit. Elle n’était pas bien loin.
On continue l’ascension. Et, non le méandre ne s’arrête pas là... Ca remonte en escalade (pas de corde) et c’est étroit.
Bon on dirait que ça s’élargit. On remonte les derniers puits.
Ah ben c’est bizarre cette couleur... Ah ben c’est la bâche que les autres ont mis à l’entrée !! Ca y est on est sorti.... 3h3o de remontée dans un méandre mouillé.
On récupère les kits de l’autre équipe abandonnés lorsqu’ils sont rentrés dans le trou.  On commence à redescendre vers le chemin, lorsqu’on aperçoit des lumières apparaître dans la nuit en contrebas. Les voilà !
Petite traversée bien sympathique !!!

Accés :
Depuis le hameau de la Chaup, prendre la piste qui monte au vallon de Charnier, d'abord plein N puis, au bout d'1 Km en direction de L'O. Au bout d'une petite heure de marche, la piste débouche sur un grand replat herbeux occupé par un parc a moutons. Emprunter le GR93 tjs en direction de l'O. 150m plus loin, le sentier longe l'imposant orifice du Chourum Clot. De cet endroit, soit parcourir 150m plein S pour le Chaudron, soit continuer 400m en direction de Costebelle. L'orifice de petite dimension, s'ouvre au sommet de la pente d'un magnifique entonnoir dans le rocher.

Situation : 44°42'4.34'' Nord, 5°50'37.86'' Est.