dimanche 30 octobre 2011

CR Gouffre Pierre























































































Voila quelques photos en guises de compte rendu pour le week-end du 29 et 30 octobre sur la Coume...



  • Samedi :

Présent : Joc et lionel.


Équipement de la zone des puits. (- 250 m)


TPST : 8 h 00




  • Dimanche :

Présent : Anthony, Joc et Lionel.


Visite du trou jusqu'à la galerie des cinq et dééquipement.


TPST : 12 h 00

dimanche 23 octobre 2011

Sortie à la Peyregade

Participants : Bastien, Joss, Lionel, Arthur

Le rdv est donné par Joss, Lio et Arthur à la Peyregade

ou bastien les rejoint pour finaliser le programme réaliser lors de la « résoi » chez Joss.

Après avoir planifier notre organisation dans la voiture bien au chaud, on se lance dans l’équipement et la Joss s’exclame HO NON !!! et si il avait bien oublier sa sous combi à Coss. Lio grand seigneur lui prête son licra et pour la deuxième foi il fera le trou en pantalon. Arriver devant le trou Bastien angoisse un peu (ai ai ai la maladie de l’étroiture) mais ce lance dans le ruisseau et après quelques mètres c’est parti no problemo (bonne thérapie). Il n’y a pas trop d’eau on arrive à pas trop se mouiller. Arriver à la sortie de l’étroiture pour en prendre plein la vue. MAGNIFIQUE c’est tout blanc, on avance a petit pas pour rien casser n’y salir. On farfouille dans tout les coins Arthur et Lio sont à la photographie. On continue dans un jolie méandre qui déboule dans une salle toujours aussi belle avec de magnifique coulée et des concrétions dans tout les sens. Joss voit un ombre qui n’en était pas une mais bien un loir qui était arrivé jusqu'à la on ne sais pas trop comment peu être en suivant l’actif. On bloque dans la dernière salle ou on ne trouve pas la suite. On fait donc demi tour et sortons de cette superbe cavité avec une certaine émotion et de très belle image dans la tête.

La soirée ce fini chez tonton Lajou ou tout un comité est présent. Et bien Sur visualisation du Match le dimanche matin

TPST : 4h

dimanche 2 octobre 2011

Topo de la première au gratte fiel (aven Gras 11)

                                                                              *
Voici la coupe du fond du gratte fiel a partir de la vasque ou l'on remplie une botte (au dessus de l'étoile) ainsi que le nouveau réseau escalader par Joss et Lionel et topographier par Yves et Artur!
Bientôt le plan! Quand je l'aurais fini!
Yves, alias Simboulet!

Gramont
Georges Gramont (1900-1986) fut co-fondateur en 1947 de la Société Spéléologique du Plantaurel, qu'il présida pendant 26 ans, puis du Comité départemental de spéléologie de l'Aude, en 1968.
Le poème ci-contre a été publié dans l'Echo des Ténèbres, bulletin de la Société Spéléologique du Plantaurel, n°5, octobre 1979, ainsi que sur le site Internet Spélé Aude.
Ce poème a été rédigé en occitan. Une traduction française est proposée. Cette transcription n'est pas aussi riche que la version d'origine, d'une part parce que certains mots occitans n'ont pas d'équivalent en français, d'autre part parce que la musique et le rythme des mots ont disparu. Mais elle permettra aux "gens du nord" d'accéder au sens global du poème.
Lo Mont la Frau

A mos amics los espeleològs
L'estiu es arribat e la secada brula ;
Quand lo darrièr lansòl a gaireben fondut,
Los vesètz desbocar, cap al "Pas de la Mula",
Los "fadurlos" que venan d'un mond corromput.
Marchan plegats en dos, car la còsta es redda,
Tot rajents de susor, lo còs tot empegat...
Res pòd los empachar d'atacar l'autra penda
Que los amenarà al "Abric del Sarrat".
Aici entre los ròcs davalhats de la cima
Que lo tòr e la nèu an pelat com'un nap,
Un òrri es nascut, al fonze d'una tina
Que lo cèrs en bufant acaba de rasclar.
Dedins pòdon gaudir de la patz de la vida,
Lènc del bruch, dels plasers, de la promiscuitat ;
E sa flaira de fum e de tèrra umida
Val mai que de la plana l'aire empudegat.
Mas amont sul rocàs la caunha ara badalha ;
Las escalas, las còrdas enfarniscon lo potz :
Arnescats, feralhats, s'enfonzon dins la falha
Per cercar lo passatje que mena mai enjos.
A la nuèit sortiràn, contents d'una primièra,
E descendràn crevats al Abric del Sarrat.
Aprèps un bon repaus e la cara mai fièra,
Aniràn contunhar lo travalh commençat.
Quand lo pan serà dur, o la "chapa" acabada,
Caldrà plegar botiga, mas sens tampar a clau !
E en se revirant, lo temps d'una pensada,
Diràn ambe regrèt : « Tornarem a la Frau ! »
Le Mont La Frau (traduction française)

A mes amis les spéléologues
L'été est arrivé et la chaleur brûle;
Quand le dernier névé a presque fondu,
On les voit déboucher vers le "Pas de la mule",
Les fous qui viennent d'un monde corrompu.
Ils marchent pliés en deux, car la pente est raide,
Tout ruisselants de sueur, le cou tout poisseux...
Rien ne peut les empêcher d'attaquer l'autre pente
Qui les amènera à l'Abri du Sarrat.
Ici entre les rochers descendus du sommet
Que le vent et la neige ont pelés comme un navet,
Une cabane est née, au fond d'une doline
Que le cers en soufflant achève de peler.
Dedans ils peuvent goûter à la plénitude,
Loin du bruit, des plaisirs, de la promiscuité;
Et son odeur de fumée et de terre humide
Vaut mieux que l'air pollué de la plaine.
Plus haut l'entrée du gouffre baille dans les rochers;
Les échelles, les cordes encombrent le puits;
Harnachés, ferraillés, ils s'enfoncent dans la faille
Pour chercher le passage qui mène plus profond.
Ils sortiront de nuit, contents de la première,
Et descendront éreintés à l'Abri du Sarrat.
Après un bon repos et la mine heureuse,
Ils iront poursuivre le travail commencé.
Quand le pain sera dur, ou le gueuleton achevé,
Il faudra plier boutique, mais sans ferner à clé !
Et en se retournant, le temps d'une pensée,
Ils diront avec regret: "Nous reviendrons à La Frau!"